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Commentaires

  • Serge BUJ En tout cas, Rabejac a joué un rôle important pour moi. J'étais très jeune (né en novembre 49), un peu trop peut-être. Et né dans une famille très modeste où, heureusement, la lecture et la connaissance étaient privilégiées. Il a donc joué, comme peu d'autres profs, un rôle d'incitateur à poursuivre, si je peux dire. J'ai donc poursuivi. Pour ma part, je ne retournerai pas vivre à Mtpl. Nous y retournons régulièrement, ma mère très âgée (90 ans) y vit toujours et j'y ai des cousins et petits cousins. Mais je ne reconnais plus les lieux, ni ne retrouve la moindre figure familière à part eux. J'ai le sentiment que de cette ville se dégage une sorte de fumet de prétention sans mesure, alors que Rennes, Nantes, Caen, Rouen, Strasbourg, Tours et d'autres métropoles que je connais moins que ces dernières n'ont rien à lui envier . Cette subjectivité du regard dépend peut-être la ligne de tram que l'on emprunte!

  • Jean Raphael FABRE Nous devions être quelques uns nés en 49 ( le 30 juillet en ce qui me concerne ) ! A cette époque on faisait facilement sauter une classe aux bons élèves . C'est sûr qu'à 12-13 ans , on n'a pas encore le recul nécessaire aux grandes décisions ....même si un prof de talent peut y contribuer . Je ne partage pas ton impression sur Mpl . Il faut dire que j'ai fait partie de ceux qui ont élu la première fois ce maire mégalo qui en 30 ans a radicalement transformé la ville même s'il m'a souvent énervé . Mais je ne ressens pas le fumet de prétention qui semble te déranger . Par contre , je suis attiré par l'offre culturelle et artistique ainsi que par la qualité de la vie ... Avoir pratiquement chassé les bagnoles du centre ville c'est pas mal .

  • Serge BUJ En 1977 j'étais déjà parti de Mtpl, la dernière fois que j'ai voté aux municipales, c'était en 1971. Par le jeu des nominations nationales, je me suis retrouvé à Bayeux en 1975, dans une région que je ne connaissais pas du tout, à 1000 km de la Méditerranée. Cette vision négative de la ville, même si je reconnais que Frèche a beaucoup fait pour la sortir de sa torpeur, est sûrement née d'un phénomène courant: le temps qui passe modifie les affects. Les trente ans passés à Paris m'ont fait voir ce que tu appelles "l'offre culturelle" différemment: un petit monde de l'entre-soi. Ici, en Normandie, cette offre existait déjà avant que Frèche ne la développe là-bas. Nous en avons largement profité, nos enfants aussi. Enfin le centre-ville de Mtpl (rien de bien original) est devenu soit un désert (le quartier St Anne où j'ai passé ma petite enfance) soit une rue de la Huchette (alignement de restos à St Roch). Chacun voit midi à sa porte. Amitiés.

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